J’Ai Fait Un Rêve – clair

J’ai fait un rêve

J’ai rêvé d’un monde

Où les différences s’épousent

Pour donner naissance à l’exceptionnel.

J’ai fait un rêve

J’ai rêvé d’un être universel

D’une dignité humaine primitive, primordiale

D’une conscience partagée et d’une mémoire commune

J’ai fait un rêve

J’ai rêvé du souffle d’un vent d’harmonie

Qui réconcilie la nature à l’humanité.

J’ai fait un rêve

J’ai rêvé de l’art comme réponse aux haines, et aux misères

L’art indépendant, impertinent qui lie les talents, relie les esprits, délie les émotions

L’art qui bâtit des ponts là où des murs se dressent.

J’Ai Fait Un Rêve – obscur

J’ai fait un rêve

J’ai rêvé d’un monde

Où les différences s’épousent

Pour donner naissance à l’exceptionnel.

J’ai fait un rêve

J’ai rêvé d’un être universel

D’une dignité humaine primitive, primordiale

D’une conscience partagée et d’une mémoire commune

J’ai fait un rêve

J’ai rêvé du souffle d’un vent d’harmonie

Qui réconcilie la nature à l’humanité.

J’ai fait un rêve

J’ai rêvé de l’art comme réponse aux haines, et aux misères

L’art indépendant, impertinent qui lie les talents, relie les esprits, délie les émotions

L’art qui bâtit des ponts là où des murs se dressent.

Fusion Sacrée – clair

Un tracé délicat se délie,

Une ligne fragile s’avance

Vers l’imminence d’un dévoilement

Fusion promise.

Une implacable frontière se dresse et signe

L’impossible communion des êtres.

Un désir vibrant et impérieux rêve de braver

Cette limite infranchissable

La tension est extrême

Fusion chimérique?

Fusion sans cesse différée

Qui condamne à rester, le souffle court et le regard fébrile,

Devant la porte du temple.

Quelque chose se lève

Et réalise un saut ambivalent

A la fois vers soi et en dehors de soi

Un saut qualitatif, une sensation de réalisation intime

Un dédoublement magique qui permet et risque le mélange

Des épousailles célestes

Une fusion sacrée

Fusion Sacrée – obscur

Un tracé délicat se délie,

Une ligne fragile s’avance

Vers l’imminence d’un dévoilement

Fusion promise.

Une implacable frontière se dresse et signe

L’impossible communion des êtres.

Un désir vibrant et impérieux rêve de braver

Cette limite infranchissable

La tension est extrême

Fusion chimérique?

Fusion sans cesse différée

Qui condamne à rester, le souffle court et le regard fébrile,

Devant la porte du temple.

Quelque chose se lève

Et réalise un saut ambivalent

A la fois vers soi et en dehors de soi

Un saut qualitatif, une sensation de réalisation intime

Un dédoublement magique qui permet et risque le mélange

Des épousailles célestes

Une fusion sacrée

Mon Nom Est Rouge

Je suis sur les pétales de roses et sur les blessures de guerre.

Mon nom est rouge.

Je suis écarlate ou carmin. J’incarne le désir, la passion, la séduction et la force.

Je me dévoile et attire le regard.

Mais que signifie vraiment être une couleur ?

Si vous deviez me décrire à une personne aveugle de naissance, que diriez-vous ?

Eh bien, voyez-vous, je suis avant tout un sentiment.

Si j’étais un tissu, je serais du velours.

Si j’étais une saveur, je remplirais la bouche d’un goût de chair et de sang.

Et si j’étais un parfum ?

Je serais à la fois puissant et enveloppant, vif, scandaleux et envoûtant ; Je serais rassurant et narcotique, majestueux et hypnotique.

Tendre Est La Nuit – clair

La nuit s’avance et dans son sillage gonfle l’attrait de l’ombre et de la douce léthargie.

Dans la pénombre l’air exsude un parfum métaphorique suave et opulent. Certaines fleurs offrent à la nuit ce qu’elles refusent obstinément au jour.

Les bruits s’estompent et se font murmures, les formes sont incertaines et les lignes se confondent.

L’obscurité vibre, profonde et dangereuse. Elle fait naître une sensation de bien-être et d’inquiétude mêlée.

Je pense à Zelda marchant vers sa nuit tendre et sa douce folie, larguer les amarres, quittant la lumière aveuglante et brutale de la réalité.

Tendre Est La Nuit – obscur

La nuit s’avance et dans son sillage gonfle l’attrait de l’ombre et de la douce léthargie.

Dans la pénombre l’air exsude un parfum métaphorique suave et opulent. Certaines fleurs offrent à la nuit ce qu’elles refusent obstinément au jour.

Les bruits s’estompent et se font murmures, les formes sont incertaines et les lignes se confondent.

L’obscurité vibre, profonde et dangereuse. Elle fait naître une sensation de bien-être et d’inquiétude mêlée.

Je pense à Zelda marchant vers sa nuit tendre et sa douce folie, larguer les amarres, quittant la lumière aveuglante et brutale de la réalité.